Le rôle de l’optimisation salariale
Le rôle de l’optimisation salariale Aux yeux de vos collaborateurs, un salaire, ce n’est pas juste un revenu. Un salaire traduit également la valeur que l’entreprise attribue à son
« La notion de contrat psychologique suppose que l’individu a une série d’attentes envers l’organisation et que l’organisation a une série d’attentes envers lui…De telles attentes ne sont écrites dans aucun contrat formel entre l’employé et l’organisation, mais elles agissent pourtant comme de puissants déterminants du comportement » Schein
Le concept de contrat psychologique est utilisé pour expliquer les comportements en fonction du degré auquel l’employé croit que l’employeur a tenu les promesses, que le premier croit lui avoir été faites par le second. Si les promesses sont tenues, il est vraisemblable que l’employé sera satisfait et désirera poursuivre cette relation d’emploi, mais si les promesses sont brisées, il est aussi vraisemblable qu’il voudra y mettre fin.
Le contrat de travail spécifie toute une série d’obligations réciproques dans la relation employeur/travailleur (rémunération, horaires, traitement de l’information, confidentialité, …). Mais tous ces devoirs sont généralement d’ordre pratico-pratique, juridique ou éthique. Ces droits et devoirs ne recouvrent pas l’ensemble des attentes réciproques que peuvent entretenir l’employeur et le travailleur.
Le contrat psychologique se réfère aux attentes implicites réciproques qui sont sous-jacentes à la relation de travail. Il recouvre tout ce qui n’est généralement pas exprimé par écrit. Du côté de l’employeur, il peut s’agir d’une attente en matière de performance, d’implication personnelle, de temps de prestation et d’horaires, de résolution de problèmes, … Pour le salarié, il renvoie à une ambition personnelle, à une culture d’entreprise désirée, à une ambiance de travail propice, à l’autonomie, … Pour schématiser, le contrat de travail renvoie aux éléments rationnels, tandis que le contrat psychologique fait référence au monde du ressenti.
La théorie de l’échange social inclut, entre autres principes, ceux très importants des coûts et des bénéfices. Ainsi, les individus sont plus intéressés par les relations interpersonnelles qui leur rapportent que par celles qui leur en coûtent, et tentent d’éviter celles qui devraient éventuellement se révéler plus coûteuses que bénéfiques.
Il semble que les individus soient plus enclins à aider ceux qui aident les autres, sans doute parce qu’ils croient que ces derniers pourraient éventuellement les aider.
La relation d’emploi a été abordée en tant que contrat psychologique qui comprend des promesses non écrites et des attentes et obligations mutuelles entre un employé et son organisation. Les chercheurs ont adopté l’approche étroite qui focalise sur la seule perspective de l’employé, tantôt celle plus large véhiculée principalement qui s’intéresse aux perspectives des deux parties en présence, l’employé et l’employeur.
Le contrat psychologique implique non seulement des attentes, mais aussi des promesses ou obligations réciproques que l’on ne trouve pas comme telles dans un contrat d’emploi. Bien que l’organisation soit perçue comme celle qui fait de telles promesses, ce n’est pas elle qui définit les obligations réciproques, mais plutôt les individus. Les individus observent les actions de l’organisation et les interprètent de façon subjective. Les employés s’impliquent dans une relation en tenant pour acquis qu’employeurs et employés ont des obligations réciproques.
Certains chercheurs ont adopté une approche plus large des contrats psychologiques en insistant sur la nature bidirectionnelle des relations d’emploi et sur les avantages à traiter non seulement la perspective de l’employé, mais aussi celle de l’employeur, et même celle des collègues des groupes de travail.
Une typologie des relations d’emploi dans la perspective de l’échange a été développé entre les contributions de l’employé auxquelles l’organisation s’attend et les rétributions offertes par l’employeur à l’employé.
Cette typologie comprend quatre approches générales de la relation d’emploi :
Dans le nouveau contrat psychologique, les structures organisationnelles sont aplaties, les promotions sont peu fréquentes et désormais basées sur la performance, et la plupart des employés sont structurellement plafonnés. Les organisations offrent plutôt aux employés d’enrichir leur emploi, de participer à la prise de décision et de partager la vision institutionnelle. Elles devraient dès lors se retrouver avec une main-d’œuvre motivée, prête à s’investir dans ses tâches et à fournir un travail de qualité.
Ainsi que, les employés sont appelés à saisir les occasions de développer leurs compétences et il semblerait que la perspective de prendre soin eux-mêmes de leurs propres besoins augmente leur estime de soi et brise cette relation de Co dépendance. Enfin, les organisations facilitent le passage de l’ancien au nouveau paradigme en favorisant l’habilitation des employés et la planification individuelle de l’emploi. Autrement dit, les relations d’emploi sont de plus en plus exigeantes pour les employés.
Pour espérer de l’avancement interne, l’employé doit développer les compétences pertinentes et requises par son employeur actuel, mais ce dernier doit, en retour, fournir les conditions nécessaires au développement de la carrière de son employé. Pour renforcer son employabilité externe, l’employé est dans l’obligation d’atteindre des objectifs de plus en plus importants pour assurer la compétitivité de l’organisation, et l’employeur doit favoriser l’apprentissage continu pour aider l’employé à satisfaire ces nouvelles exigences.
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