Le rôle de l’optimisation salariale
Le rôle de l’optimisation salariale Aux yeux de vos collaborateurs, un salaire, ce n’est pas juste un revenu. Un salaire traduit également la valeur que l’entreprise attribue à son
« On trouve le bonheur en observant l’équité ».
Formule de Petorisis Grand prêtre d’Hermopolis est gravée sur le tombeau de Touna El-Gébel 300 ans avant Jésus Christ Tweet
Cette citation est très révélatrice dans la mesure où elle met en valeur l’importance de l’équité dans les relations, dans les actions, dans les comportements et dans tout ce qui est en rapport avec un être humain.
Toutefois, la perception de l’équité diffère d’un individu à un autre, même au sein du même contexte et même situation, raison pour laquelle il est important d’en ressortir trois concepts importants :
A un niveau individuel, un sentiment d’injustice est susceptible d’apparaitre après comparaison d’une situation réellement vécue avec une situation standard, réelle ou imaginée. Une situation n’est ni juste ni injuste en soi. Plutôt, un sentiment d’injustice émane de simulations cognitives consistant à se demander, par procédés contrefactuels, si la situation aurait pu et aurait dû être différente. Trois types de scenario cognitifs ont été identifiés comme déterminants du sentiment d’injustice. Ceux-ci consistent à imaginer des alternatives en termes de situation, de comportement et d’éthique à la situation vécue :
Face à une situation préjudiciable pour le bien-être, un premier processus cognitif Consiste à se demander dans quelle mesure une issue plus favorable à la situation réelle aurait pu être possible. Un moyen efficace d’évaluer l’ampleur d’un préjudice subi Consiste à comparer son état actuel – physique, social ou matériel – a un état de bien-être standard ; qu’il soit absolu ou vécu par d’autres personnes comparables.
Ce qui fait qu’une procédure peut être perçue comme juste à un moment donné et injuste à un autre. C’est de la comparaison sociale que né le sentiment d’avoir subi une injustice. Une fois l’intensité du préjudice identifiée, l’individu offense se comporte en juriste intuitif, motive à rechercher les causes et les responsabilités de cette offense.
Un second mécanisme consiste à imaginer une alternative comportementale à la situation en se demandant dans quelle mesure l’offenseur aurait pu agir autrement. En Focalisant son attention sur une cible sociale ou un agent moral, cette étape cognitive pose inévitablement la question de l’intentionnalité et de la contrôlabilité de l’action ou du comportement subi.
Tandis que l’intentionnalité et la contrôlabilité n’apparaissent pas systématiquement prédictives du sentiment d’injustice, en revanche le manque de justification, la perception que la situation est imméritée et l’attribution de responsabilité a une personne externe expliquent de manière significative les variations du sentiment d’injustice subie
L’attribution de responsabilité constitue une étape cognitive nécessaire orientant le sentiment d’avoir vécu (ou non) une Injustice. Les réactions à l’injustice seraient d’autant plus intenses que le coupable est facilement identifié.
La non-justification des actions influence également les évaluations d’injustice. En dépit de résultats défavorables ou de décisions négatives, des explications crédibles et sensées atténuent l’attribution de responsabilité et par conséquent l’injustice. Décider de ce qui est juste ou injuste implique également de catégoriser le comportement dans un cadre moral
Ce qui fait qu’une procédure peut être perçue comme juste à un moment donné et injuste à un autre. C’est de la comparaison sociale que né le sentiment d’avoir subi une injustice. Une fois l’intensité du préjudice identifiée, l’individu offense se comporte en juriste intuitif, motive à rechercher les causes et les responsabilités de cette offense.
Un troisième mécanisme contrefactuel susceptible d’influencer l’apparition d’un sentiment d’injustice consiste à évaluer la situation d’un point de vue moral, en se référant à ses principes d’éthique. Cette évaluation implique d’estimer le contraste entre ce que la personne a fait réellement et ce qu’elle aurait dû faire aux vues de ses principes. Etant facile de substituer un acte éthique a un acte qui ne l’est pas, de telles normes morales sont propices aux productions contrefactuelles.
Dès lors, les événements anormaux et exceptionnels ont tendance à évoquer le normal et le typique comme des remplacements contrefactuels d’une réalité qui ne respecte pas les principes éthiques des conduites interpersonnelles.
Même si un acte n’est pas illégal en soi, un comportement perçu comme allant à l’encontre des principes éthiques des conduites interpersonnelles, est enclin à éveiller un sentiment d’injustice. À l’inverse, si le comportement pose par l’offenseur nuit à court terme à une personne, mais a pour visée à long terme d’améliorer ou de favoriser les principes éthiques, l’injustice est amoindrie.
Dans les entreprises, la rupture des obligations réciproques entre l’employé et son employeur peut être perçue comme violant les normes formelles ou informelles dans l’entreprise. Les employés entretiennent des attentes normatives envers ce qu’il perçoit être des promesses de la part de l’organisation. Les principaux engagements pris par l’employeur dans le cas du contrat psychologique vont d’un pôle tout à fait transactionnel, reflétant un contrat.
Les individus développent des attentes relatives à ce qu’ils sont en droit de recevoir de la part de leur environnement social. Lorsque l’on passe du sentiment de justice au sentiment d’injustice, l’unique perception de quelque chose d’indu ou d’immérité ne suffit toutefois pas à expliquer le sentiment d’injustice. Le passage du sentiment de justice au sentiment d’injustice implique l’existence d’un ensemble de déterminants cognitifs en étroites Interactions.
SOURCE :
– Thèse doctorale de Mme. Lamia Rouhi
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